« Le soir de Pâques, le Seigneur Jésus se montra à ses Apôtres et leur dit ‘Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus’ »

(Jean 20,22-23)

Quand se confesser ? 

  • Pendant les temps d’adoration à l’église Saint Armel :

    • Tous les vendredis, de 19h à 20h
  • Avant ou après chaque messe, à la demande
  • Au moment des grandes fêtes liturgiques. 

  • En prenant un rendez-vous avec un des prêtres de la paroisse

Pourquoi se confesser ? 

  • L’amour de Dieu notre Père ne diminue jamais, ne se lasse pas de nous et ne nous laisse jamais seuls : c’est un amour qui se donne jusqu’au bout, qui nous sauve et veut nous conduire à la vie éternelle. Or, le péché est une blessure : il blesse Dieu, il nous blesse, nous et les autres… Laissons-nous guérir !

    Pouvoir toujours repartir de nouveau est une des plus grandes grâces de notre vie. Le sacrement de réconciliation nous remplit d’une force nouvelle et nous comble de la joie d’un nouveau départ.

Comment se préparer ? 

  • L’EXAMEN DE CONSCIENCE

    Si vous avez dix minutes pour vous préparer à la confession, passez-en sept à regarder Jésus, puis, dans la lumière de son amour, rappelez-vous les péchés et les mauvaises habitudes qui entachent votre vie.

    Cet examen de conscience doit éviter deux excès :
    – une conscience amoindrie qui a perdu, au moins partiellement, le sens du péché ou – pire – qui dissimule les péchés graves.
    – une conscience trop scrupuleuse qui se perd dans le détail de péchés parfois imaginaires.
    La conscience doit être fine et délicate : elle rejette le péché qui offense la bonté de Dieu à notre égard.

  • LA CONTRITION

    C’est la souffrance d’un cœur qui regrette son péché et pleure son mal, non pas tant par crainte du châtiment, que par douleur d’avoir blessé l’Amour du Père.

    Sans contrition sincère, le pardon ne peut être donné, parce que l’orgueil de l’homme fait obstacle à la Miséricorde de Dieu.

Comment se confesser ? 

  • Commencer par le signe de croix rappelle que Jésus m’a déjà purifié au baptême.
    Il est bon de préciser, au moins de manière approximative, la date de sa dernière confession et de se présenter rapidement : situation familiale, éventuellement profession, etc…

  • LA CONFESSION DES FAUTES :

    Elle doit être précise, sincère et complète. On accuse des actes précis et non pas seulement des tendances générales. Par l’aveu, nous regardons en face tous nos péchés et nous en assumons la responsabilité. C’est cette « liberté des enfants de Dieu ».

    Quant aux péchés graves – actes pleinement conscients et volontaires qui violent les commandements de Dieu – ils doivent être tous confessés. Celui qui par honte ou par peur cache une faute, ou tente d’en dissimuler la gravité, essaie en vain de mentir à Dieu.

    Le prêtre est tenu au secret absolu vis-à-vis de ce qui relève de la confession.

  • LE PARDON DES PECHES :

    Il est exprimé au moment où le prêtre, après avoir écouté la confession et donné quelques conseils, trace le signe de la croix en disant :

    « Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés.»

  • LA PENITENCE :

    Le prêtre donne une PENITENCE. Ce peut être une prière, un jeûne, une aumône, un sacrifice, un effort… C’est une manière de s’acquitter de la dette d’amour qu’on a contractée vis-à-vis de Dieu par le péché.

    Il ne faut pas tarder à faire sa pénitence, et il est indispensable de s’en acquitter pour recevoir tous les fruits du pardon. Il importe de remercier Dieu pour les bienfaits reçus de sa miséricorde.

    Le changement de vie vient de la CONVERSION du cœur : « Désormais, je prends la ferme résolution par amour de Dieu – d’éviter le péché et de me tenir aussi éloigné que possible des occasions de chute. Et s’il m’arrive de retomber, je reprendrai de nouveau le chemin du pardon. »